Les anciennes routes
Au XVIIIe siècle, une seule route est mentionnée sur la carte de Trudaine. La route royale reliant St Malo à Lorient
traversait Moncontour par son centre jusqu’au Bourneuf, passait par les villages de La Rutoire, Millard, Saint Meux,
jusqu’à la Mirlitantouille. Une grande ligne droite traversait ensuite les landes de Fanton. Renommée route nationale,
vers 1900, elle emprunte son tracé actuel par les virages de la Noë Guénite et l’ancienne route par Millard est
« amincie ».
La route de Ploeuc longeait le mur du Vauclair, passait derrière le Guébeurroux, entre la Ville Norme et le Tertre pour
déboucher à La Lande, continuer vers St Laurent et traverser le village de Quilmet.
Construction de nouvelles voies
En 1864, le conseil municipal réclame la construction d’un axe Collinée-Ploeuc, passant par le bourg. Le conseil avance
plusieurs arguments :
« Le chemin de la Tantouille existe déjà. » « Cet axe permettrait de relier les plus grosses agglomérations de la
commune : St Laurent, le bourg, Carfort. » « Il favoriserait l’accès des pélerins à Notre Dame de Bel-Air. » « Il
permettrait aux prêtres de desservir plus facilement les chapelles de la Croix et de St Laurent, surtout l’hiver quand les chemins sont impraticables. » « Cette route aurait l’avantage de passer à la porte des 9 débits de boissons sur les 12 que compte la commune... »
Durant le XIXe siècle, l’aménagement des routes se poursuit. La construction nécessitait deux phases : le terrassement
et l’empierrement. Les pierres étaient transportées à charrette depuis les carrières, cassées à la masse, étalées à la pelle avec des brouettes tassées avec des rouleaux compresseurs.
Quant aux villages, ils restent reliés par des chemins le plus souvent en terre, qui présentaient des ornières pendant la
moitié de l’année. Les charrettes s’enfonçaient jusqu’aux essieux, les chevaux et bovins jusqu’aux genoux. En hiver,
certains chemins creux devenaient de petits torrents.
Du caillou au bitume
En 1902, un ancien médecin colonial suisse testait la première chaussée goudronnée sur une corniche de Monte-
Carlo.
Le manque de moyen financier retarde le goudronnage. De surcroît, en Bretagne, la cohabitation entre automobiles et
charrettes est délicate car les chevaux glissent sur le bitume.
La première guerre mondiale retarde les projets
En 1916 les Côtes du Nord comptent 498 cantonniers, 232 sont au front, 82 sont morts.
En 1919, dans le département 140 cantonniers manquent à l’appel
L'état très dégradé du réseau routier au lendemain de la Première Guerre mondiale, l'explosion de l'industrie
automobile et l'incapacité des collectivités territoriales à entretenir et développer le réseau routier amène l’état à
prendre en charge une partie du réseau routier pour répondre aux attentes des usagers. C’est ainsi que 40 000 km de
routes départementales sont classées dans le domaine public routier national.
Une route pour relier chaque village
La lecture des comptes rendus des conseils municipaux des années 1920 jusqu’aux années 1960 nous renseigne sur
l’histoire de la construction et du financement des routes. Durant toutes ces années, à l’ordre du jour de ces conseils
un point récurrent, la construction d’une route entre tel ou tel village, le plus souvent à l’emplacement d’un chemin
existant.
Financement : les subventions proviennent de l’Etat (ministère de l’agriculture) et du conseil général. Elles couvraient
2/3 du montant des travaux, le solde était financé par l’emprunt, par les fonds propres de la commune, la
participation financière des riverains et les prestations obligatoires.
L’entretien des routes par les usagers
Sous l’ancien régime la corvée royale imposait aux hommes de chaque commune des travaux d’entretien des routes.
Au XIXe siècle et jusqu’aux années 1950, des journées de prestation étaient dues par chaque contribuable. Suivant les
années, c’était deux à cinq journées de travail non rémunéré pour les hommes ainsi que des journées d’animaux de
trait ou de voiture. Les plus aisés pouvaient s’acquitter de leur dû en argent. Plus tard une taxe vicinale a remplacé ces
journées,
Programme de Voirie
2020 : 3 kms 120 000 €
2021 : 3 kms 120 000 €
2022 : 3 kms 120 000 €
Regard sur ....
...sur ces citoyens britanniques......sur le city stade ...sur la ligne de partage des eaux ...sur la cantine
...sur le manoir de LAUNAY COSTIO ...L’école de Saint-Laurent ...des artistes en résidences dans les écoles ...Antoine HOOG, la passion des bulbes ...Le Manoir Du Vauclair ...La semaine fédérale internationale de cyclotourisme