Décès d’Alain FRANÇAIS, premier magistrat de la commune durant 25 ans
C’est avec tristesse que les Plémytains ont appris lundi 31 janvier le décès d’Alain FRANÇAIS. En 1983, il entre au conseil municipal. En 1989, il est élu maire et effectuera quatre mandats. Ce long parcours d’élu rejoint celui de son père Albert, maire de la commune pendant dix-huit ans, de 1959 à 1977. On ne compte plus les réalisations qu’Alain Français a entrepris avec ses équipes successives : assainissement collectif, aménagement du bourg, construction de la salle Khéops, aménagement des logements locatifs des résidences des Hortensias et des Lilas, de la route de Forville, rénovation de la mairie, construction de la bibliothèque, du foyer des jeunes, des vestiaires douches. A l’heure de la création des communautés de communes, Alain FRANÇAIS a participé activement à la naissance de celle du pays de Moncontour dont il était premier vice-président. A la fin de ses mandats électifs, il rappelait l’investissement nécessaire pour faire sortir de terre la piscine, le camping, les zones artisanales, la crèche familiale, les cybercommunes, le CIAS avec le portage de repas… Alain a également siégé au Service Départemental d'Incendie et de Secours de 1997 à 2014 et il a occupé la fonction de vice-président à partir de 2008. Lors de la dernière cérémonie des vœux qu’il a présidée, Marc LE FUR député de la circonscription, lui avait remis la médaille de l’assemblée nationale. En 2015, l'équipe municipale de Jean HERVE, avait sollicité le préfet pour qu'il devienne maire honoraire. Une cérémonie avait réuni dans une salle comble, de nombreux Plémytains et élus de communes voisines. Le nouveau maire honoraire n’est pas resté inactif. En ce début d’année 2015, il devient président du club de l’Amitié et donnera encore de son temps au sein de l’association pour organiser activités, manifestations, voyages… Alain restera président jusqu’à son décès. Fils d’agriculteur, Alain était très attaché à la commune où il est né. Il était toujours intéressé par la vie communale et répondait présent lors des inaugurations comme celle du city stade en septembre dernier. Les Plémytains garderont le souvenir d’un homme au service de la collectivité, qui faisait passer l’intérêt général avant l’intérêt personnel et qui avait su concilier vie professionnelle et mandat électif y compris dans les épreuves de la vie. Après ce départ précoce, nous pensons à Marie-Thé son épouse, ses enfants et ses petits-enfants.